Nous sommes ici en Auvergne, sur le plateau du Limon, du Cézallier, et aussi sur l'Aubrac.

Ces installations avaient toutes une source d'eau potable, mais pas d'électricité, de téléphone, ni d'autres modernités villageoises. 

Bâtiments isolés au milieu d'une immense pâture, et donc généralement à l'écart des routes goudronnées. 

Les hommes qui y travaillent (en équipe de trois ou quatre) se sont loués pour la saison.

Ils ont chacun une fonction et des rôles particuliers : 

buronnier, pâtre, valet, aide.

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                 Aujourd'hui, très rares sont les burons sur l'Aubrac ou en Auvergne qui ont repris du service et ont été équipés pour produire aux normes actuelles. 

On en cite aussi très très peu servant de maison de vacances ou de maison d'hôtes.

Quelques uns implantés auprès d'une route fréquentée, ont été transformés en musée ou sont utilisés comme restaurant occasionnel pour manger l'Aligot.

Je ne connais aujourd'hui que trois burons ayant actuellement un fonctionnement réel et conforme aux normes et exigences récentes.

Ils sont au flanc du plomb du Cantal et sur le plateau de l'Aubrac. 

Ce dernier est le buron de Camejane, près d'Aubrac, la célèbre étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle.

Son Cantalès actuel est visible sur certaines de mes photos anciennes !

C'est ce jeune homme aidant ses parents au parc, puis qu'on voit assis pour le repas, à la table de sa mère avec son père et le valet ! 

Des RETOURS vers :       Extraits des livres  (plein écran)

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